le 13/03/2014
À Paris : De 17h30 à 19h30, au Centre Pompidou, salle Triangle - entrée libre et gratuite
À Montréal : De 11h30 à 13h30, à l'Université de Montréal, salle P217 du Pavillon Roger-Gaudry, 2900, boul. Édouard-Montpetit
avec Valérie-Jeanne Perrier et Maurizio Ferraris
Le principe de convergence, qui désignait il y a quelques années le décloisonnement entre les acteurs du contenu et des contenants semble finalement se réaliser dans ce qu’on appelle l’expérience transmédiatique. Celle-ci résulte d’une expérience individuelle ou collective d’accès aux contenus à travers des appareils, des interfaces et des usages diversifiés, constituant chacun de nouveaux points d’entrée dans les échanges et les flux de données.
L’expérience transmédiatique que décrit ainsi Louise Merzeau est directement liée à l’environnement - c’est-à-dire à la configuration spatiale, matérielle, logicielle - dans lequel l’usager se trouve. Le support devient donc environnement, grâce et à travers lequel nous (inter)agissons.
Au regard de la multiplicité des pratiques, des supports, et des représentations qui constituent ensemble l’environnement-support, qu’est ce qui fait encore unité, quel est le plus petit dénominateur commun qui permet à cet environnement de faire sens ?
Quelles sont les nouvelles dynamiques qui opèrent dans la circulation des savoirs ?
Valérie-Jeanne Perrier enseigne la sociologie des médias et la sociologie des organisations. Ses interventions portent sur les mutations professionnelles et éditoriales liées à l’utilisation des outils informatisés comme sources et ressources d’écriture, de structuration de la production de l’information et du travail. Ses travaux débouchent sur des dimensions sociologiques individuelles : dans quelle mesure les individus sont-ils conduits à travailler sur eux-mêmes, à se produire « au travail » au travers de la mobilisation de dispositifs de médiation et d’écriture, à se constituer des portefeuilles d’identités ?
Maurizio Ferraris enseigne la philosophie théorétique à l’Université de Turin en Italie. Il est également directeur du Centre interuniversitaire d’ontologie théorique et appliquée (CTAO) et du Laboratoire d’Ontologie (Labont).
Auteur de nombreux ouvrages, certains traduits en anglais et en français — dont T’es où ? Ontologie du téléphone mobile —, il est à l’origine de la théorie de la documentalité et s’intéresse particulièrement à l’ontologie, l’esthétique et l’herméneutique.
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